WE du 01 au 05 avril 2011 : XI’AN

Point d’arrivée de la Route de la Soie, carrefour des cultures et des religions, cité des empereurs, des courtisans, des poètes, des bronzes et des guerriers dont on leur a tant parlé,… : les qualificatifs ne manquent pas pour décrire la ville de XI’AN. Le cœur de la cité est délimité par les remparts intacts formant un rectangle autour de la vieille ville. On retrouve au cœur de la cité un grand quartier musulman : route de la soie oblige. Pour ce WE, je suis parti avec Soulaimane (Bhâal 92 An209) et Guillaume (Draco 123 Cl209).

Arrivée à Xi’An, tour des remparts de la ville

C’est samedi 02 avril que l’on a pu commencer à visiter la ville. En effet, nous sommes arrivés vers 23h la veille à la gare ferroviaire, après avoir passé plus de 10 heures dans le train. Pour s’occuper, on a pu jouer aux cartes et discuter avec les chinoises assises à coté de nous ainsi que faire un fake de toute beauté aux gars restés sur Chongqing. On leur a sortit que Draco avait oublié son passeport et était emmerdé par les flics, c’était parfait : ça nous a fait passer deux heures et on a bien rigolé de nos conneries. Du coup le lendemain on part sur les coups de 10 heures faire un tour dans la ville, notamment dans le quartier musulman, pause khebab oblige.

L’après-midi s’est déroulé en partie sur les remparts de la ville, en vélo. Faire le tour au-dessus des remparts prends environ 1 heure et demi pour 14km. C’est parfait pour voir la ville historique avec un peu de recul, les remparts étant haut d’une dizaine de mètres, ça aide…

On en a bien sur profité pour prendre de belles photos dans des voitures de flics laissées négligemment sans surveillance…

Tour de la Cloche, tour du tambour, Hua Shan

Pour cette deuxième journée, on a passé la matinée à visiter les deux principales tours de la vieille ville : la Tour de la Cloche, qui servait à prévenir les habitants d’un éventuel danger, et la Tour du Tambour, qui comme son nom l’indique comprend une batterie de tambours qui servaient à donner l’heure (début, milieu et fin de nuit).

Nous avons quitté la ville vers midi pour se rendre vers la montagne Hua Shan. Pour la petite histoire, Hua Shan est l’une des 5 montagnes sacrées du Taoïsme. Le site est spectaculaire, il permet de contempler falaises, panoramas sur les montagnes,…, non sans peine puisqu’il faut franchir un petit millier de mètres de dénivelé, avec des marches à n’en plus finir. L’ascension depuis le village situé au flanc de la montagne jusqu’au pic du Sud prends pour nous 5h. On a décidé de faire le parcours en deux fois, en dormant aux deux-tiers du parcours dans une auberge d’altitude. Par contre en arrivant, les prix pratiqués dans les auberges étaient élevés et les gens pas très commerçant, du coup on les a snobé et opté pour une stratégie beaucoup plus spartiate.

On a loué des manteaux de l’armée rouges pour se tenir chaud et utilisé mes deux couvertures de survies pour se mettre dans un coin pénard à la belle étoile. Bahhh ! La nuit a été très fraîche, si bien qu’à trois heures du mat’ on a préféré recommencé à marcher pour lutter contre le froid.

Fin Hua Shan, Armée des soldats de terre cuite

On a donc fini l’ascension du pic du Sud de 3h à 5h du mat’, ce qui nous a laissé une bonne heure et demie au sommet, toujours dans le froid, mais cette fois-ci avec une superbe vue à 360° sur le ciel étoilé. Le levé de soleil a été magnifique, les guides touristiques ne mentaient pas : le paysage est vraiment incroyable, une chance pour nous que le ciel était découvert.

N de souvenirs ce mont Hua Shan. On est redescendu dans la foulée, par le téléphérique cette fois pour gagner du temps, et on a fini la journée à faire la sieste à l’auberge de jeunesse de XI’AN. La soirée s’est passée dans un centre de massage qu’un chinois francophone nous a conseillé, 75 mn de massage : il fallait bien ça pour redonner un peu de tonus à nos muscles. Un restau pour finir la soirée, avec au menu une spécialité de XI’AN : le yangrou paomo, un bouillon à la viande de mouton et aux nouilles dans lequel on émiette un (deux pour les gourmands^^) pain plat.

Armée des soldats de terre cuite

L'Armée des soldats de terre cuite : un symbole mondial de XI’AN. Heureusement qu’on paye moitié prix grâce à nos cartes étudiantes chinoises car le site n’est pas extraordinaire. Il y a vraiment beaucoup trop de touristes (chinois, étrangers) qui se bousculent en suivant le drapeau de leur guide. Heureusement qu’on est libre dans nos déplacements, je ne sais pas comment on peut apprécier un séjour en Chine par tour opérateur (à moins d’avoir 60 ans…). Du coup on n’a pas trainé pour visiter les différentes fosses, c’était sympa mais sans plus. Par ailleurs, les photos qu’on peut voir d’habitude sont trompeuses, il y a 7 rangées environs de soldats sur 11 colonnes qui sont rénovées, le reste est à terre complètement brisé. C’était à faire pour dire « j’ai fait l’armée de terre cuite » mais en soit le mont Hua Shan et le tour en vélo sur les remparts nous laisserons surement beaucoup plus de souvenirs, c’est que des poteries après tout, ça vaut pas un beau paysage…